Les habitués seront dépaysés pendant quatre semaines : le restaurant de la Vienne ferme ses portes pour effectuer des travaux. Une nouvelle salle d’une centaine de places est en cours de création au premier étage de la maison datant de 1904.
45 ans après l’ouverture de Vienne, Camille Otero, le patron, ne se repose toujours pas sur ses lauriers. Ce lundi 3 octobre, il ferme son établissement pendant un mois. La raison ? Il entreprend de gros travaux pour créer une nouvelle salle au premier étage du restaurant.
la Grand Salon de Vienne sera installé au 1er étage de la maison. Ce niveau, Camille Otero l’avait vendu 35 ans plus tôt. Il abritait auparavant les bureaux de l’Association du Barreau. Mais le patron de Vienne l’a racheté pour étoffer son offre. Dans cette salle de 250 m2, déjà ornée d’un grand vitrail catalan, elle pourra accueillir des dîners d’affaires, des dîners de famille, des réunions privées, des vernissages, des réceptions et toutes autres demandes nécessitant un peu d’intimité. En configuration assise, une centaine de couverts peuvent être déployés. La maison aura ainsi une capacité totale de plus de 300 couverts.
Construction d’un ascenseur et de toilettes
Un aménagement qui aura des conséquences directes sur le rez-de-chaussée de la Vienne. « Nous allons créer un ascenseur à l’intérieur du restaurant, devant le bar, qui mènera directement au 1er étage« , explique Camille Otero. Le restaurateur profite de cette installation pour doubler le nombre de toilettes. A l’entrée de la Vienne, sur la droite, une ouverture sera pratiquée menant à un escalier reliant également cette nouvelle salle. »J’entends de la morosité partout. Tout le monde dit que tout va mal. Moi, je choisis de faire ces ajustements pour essayer de nouvelles choses et avancer», assure l’entrepreneur.
Un investissement conséquent d’un montant d’environ 500 000 €, achat de terrain compris. Pour la réouverture, le restaurateur est toujours à la recherche de bras supplémentaires. Au total, 7 à 8 postes sont encore à pourvoir. « Nous cherchons depuis sept mois», confie la professionnelle, un peu fatiguée. Si, aujourd’hui, l’équipe de Vienne est composée d’une trentaine de membres, ils étaient une quarantaine avant la crise du Covid.