Championnats du monde de judo – Le Japon conserve son titre par équipe en battant la France en finale (4-2)

Il faudra encore attendre le titre de champions du monde par équipe des Bleus. Pour la quatrième édition consécutive, après 2018, 2019 et 2021, l’équipe de France a dû céder en finale de l’épreuve par équipe, toujours contre le Japon. Pas favorite au départ, la bande de Romane Dicko était pourtant toute proche d’une nouvelle médaille d’or, un peu plus d’un an après le succès aux JO de Tokyo, face à ces mêmes Japonaises.

Colossaux depuis le début de la journée en ne cédant aucun point lors des tours préliminaires, les Japonais ont été vraiment bousculés par des Français accrocheurs sur chacun des combats. Il aura fallu attendre les combats de Joan-Benjamin Gaba, piégé au bout du chrono, et de Marie-Eve Gahié pour voir le pays du judo définitivement décoller et s’imposer 4-2, au bout du suspense.

Panache et promesses pour les Bleus

Et si aucune défaite n’est encourageante, cette médaille d’argent augure tout de même de très bonnes choses pour le judo français. Dans le sillage de Romane Dicko, toujours aussi impitoyable et déjà leader de cette équipe, les Bleus se sont montrés très entreprenants et particulièrement intéressants dans le kumi kata.

Dans les difficiles épreuves individuelles quelques jours plus tôt, Sarah-Léonie Cysique et Marie-Eve Gahié sont parvenues à se transcender tout au long de la journée, même si cette dernière a de nouveau été punie par Saki Nizoe. Mais la jeune garde portée par Alexis Mathieu, Aleksa Mitrovic et Joan-Benjamin Gaba a montré de belles choses et est évidemment à revoir.

En attendant le retour de ses deux têtes d’affiche Clarisse Agbegnenou et Teddy Riner, l’équipe de France quitte l’Ouzbékistan sur une bonne note avec cinq médailles, l’or de Romane Dicko en +78kg, une d’argent par équipe, et trois en bronze avec Amandine Buchard en -52kg. , Manon Deketer en -63kg et Julia Tolofua en +78kg. Et surtout avec le plein de promesses et d’espoirs pour les prochaines échéances.