L’Agence nationale de sécurité du médicament met en garde les pharmaciens et médecins prescripteurs dans un contexte de « prolongation des tensions d’approvisionnement », « à l’approche de la saison hivernale et lors de la reprise de l’épidémie de Covid-19 ».
Pas plus de deux boîtes par patient au comptoir de la pharmacie sans ordonnance médicale : quota depuis juillet 2022 dans un contexte de tensions d’approvisionnement, le paracétamol restera difficile d’accès « à l’approche de la saison hivernale et lors de la reprise du Covid-19 », annoncent conjointement le L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), le Collège de médecine générale et les syndicats de pharmaciens.
Ils invitent à « modérer l’usage du paracétamol » pour « permettre aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier ».
« Ne pas stocker »
Pas plus de deux boîtes en pharmacie sans ordonnance, donc, mais aussi une dispense privilégiée sur ordonnance, et une limitation des ventes en ligne pour les pharmaciens, invités à discuter avec leurs patients pour agir au cas par cas.
Pour les prescripteurs, c’est-à-dire essentiellement les médecins traitants : « Evitez de prescrire du paracétamol à vos patients qui n’en ont pas un besoin immédiat », et « lorsque la situation le permet, préférez une posologie de trois prises par jour toutes les 8 heures au lieu de quatre doses par jour toutes les 6 heures ».
Les patients sont également invités à « ne pas constituer de stock ».
En juillet, l’ANSM avait déjà alerté sur des tensions, dans un contexte de forte consommation depuis le début de la crise du Covid. Une situation conjoncturelle qui se combine à un problème structurel : le principe actif du paracétamol n’est plus produit en France.