Encouragés par des « sympathisants de la société civile », chantant « We will, we will respect » sur l’air du célèbre « We will rock you » de Queen, les ouvriers, en maillots rouges, ont affronté, sous une pluie fine, les multinationales, en maillots bleus. , au stade communal de Schaerbeek. Lors de ce match un peu particulier, l’arbitre n’a sifflé aucune faute commise par les bleus. Tout un symbole. « Nous voulons dénoncer le rapport de force déséquilibré entre les travailleurs des chantiers de stades et leurs employeurs », explique Bart Verstraeten, directeur général de WSM. « Nous ne pouvons plus accepter les violations des droits de l’homme par ces multinationales », dénonce-t-il, précisant « non pas pour appeler au boycott de la Coupe du monde au Qatar » mais « uniquement pour mettre en lumière les vrais champions de cette compétition » qui, selon lui, sont « ces ouvriers qui, pendant dix ans, ont construit les stades et les infrastructures ». « Nous voulons sensibiliser le public et appeler les politiques à faire en sorte que les droits des travailleurs migrants soient respectés lors des prochaines Coupes du monde », déclare M. Verstraeten. « En 2021, le salaire minimum de ces ouvriers a été fixé à 1.000 riyals qatariens (environ 280 euros) par le gouvernement du Qatar, qui a également décidé d’arrêter les travaux sur les chantiers en cas de fortes chaleurs », concède-t-il. il. (belge)
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