Cette annonce intervient au lendemain d’un nouveau coup porté à son gouvernement. Déjà contestée au sein de son propre parti et décriée par l’opinion publique, Liz Truss a appris la démission de sa ministre de l’Intérieur Suella Braverman. Cette dernière a affirmé que sa décision était due à « des inquiétudes sur la direction de ce gouvernement », rapporte France 24.
Pour rappel, le 19 octobre, un jour avant l’annonce de sa démission, Liz Truss, bien décidée à ne pas se faire bousculer, a nommé un nouveau ministre des Finances, Jeremy Hunt, pour calmer l’opinion publique. public, après le spectaculaire revirement de son gouvernement sur le budget et la fiscalité.
Elle a alors prétendu être une « combattante » et non « quelqu’un qui abandonne ». La veille de son annonce, sa porte-parole a également assuré qu’elle n’avait pas l’intention de renoncer à son poste.
Cependant, la situation devenait insupportable pour le Premier ministre britannique. En effet, entre son impopularité, le fait qu’elle ait dû renoncer aux baisses d’impôts qu’elle promettait et après avoir dû se priver de deux de ses ministres les plus importants, malgré sa volonté de rester à Downing Street, sa situation était largement compromise.
Ainsi, malgré ses protestations, l’annonce de sa démission n’a pas été une grande surprise.
Un successeur devrait être nommé d’ici le 28 octobre, a annoncé un responsable du parti conservateur. Plusieurs noms circulent déjà quant à la future remplaçante de Liz Truss, notamment ceux de Rishi Sunak, Jeremy Hunt, Penny Mordaunt ou encore Boris Johnson, qu’elle a pourtant remplacé !