DÉCRYPTAGE – « Mal réparti sur la semaine, le télétravail n’a pas apporté tous les bénéfices attendus sur les conditions de transport des Franciliens », note une étude de l’Institut Paris Région et Transilien SNCF.
Le métro bondé, les routes bloquées… Si les usagers des transports en Île-de-France pouvaient espérer que le recours accru au télétravail depuis la crise sanitaire mettrait fin à ces galères, la réalité est tout autre. Une étude de l’Institut Île-de-France et de Transilien SNCF rendue publique jeudi montre que le développement du télétravail a créé le phénomène de «jours de pointe« . L’utilisation des transports en commun et le trafic routier sont beaucoup plus importants les mardis et jeudis que le vendredi, jour de télétravail préféré des actifs franciliens.
« Mal réparti sur la semaine, le télétravail n’a pas apporté tous les bénéfices attendus sur les conditions de transport des Franciliensnote l’étude, qui compile différentes enquêtes et données. Dans les transports ferroviaires (RER, trains, métros et tramways), si la fréquentation marque «un plateau depuis le printemps 2022, à 80-85% de son niveau d’avant-crise», il cache ainsi de fortes disparités selon les jours…