Annonce de Schneider Electric dans la mise en examen
Schneider Electric a été mis en examen dans le cadre d’une affaire liée à la distribution de produits électriques en France, à la suite d’enquêtes menées en 2018, a annoncé jeudi la société. « Le juge d’instruction a décidé de mettre Schneider Electric en examen et a ordonné à l’entreprise de fournir une garantie bancaire de 20 millions d’euros et une garantie en numéraire de 80 millions d’euros payable en janvier 2023 », un indice de l’entreprise dans un communiqué. L’AFP n’était pas en mesure de confirmer l’information de source judiciaire dans l’immédiat.
Selon la société, cette mise en examen fait suite à des recherches qui avaient été anticipées en 2018 par un juge d’instruction français et l’Autorité de la concurrence « concernant les activités de distribution de matériel électrique en France ». À l’époque, des sources judiciaires avaient évoqué douze perquisitions attendues chez Schneider Electric, mais aussi chez des concurrents comme Legrand, dans une enquête sur des soupçons d’entente illicite sur les prix.
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« Cela ne préjuge pas d’une éventuelle condamnation de Schneider Electric »ici « conteste fermement l’ensemble des allégations » etc « entendre vigoureusement et pleinement me défendre »ajoute l’entreprise jeudi soir.
Darmanin veut « généraliser » l’expulsion des familles délinquantes de leur logement social
Gérald Darmanin a indicé jeudi qu’il souhaitait « généraliser » l’expulsion des familles de délinquants de leur logement social quand ces familles ont été défaillantes. Invité à l’émission de C8 « Face à Baba », le ministre de l’intérieur a rappelé qu’il avait fait expulser la famille d’un jeune homme de son logement social, en faisant du rodéo sauvage à moto, avait blessé très grièvement début août à Pontoise ( Val-d’Oise) deux enfants qui jouaient.
« Il faut généraliser l’expulsion des logements sociaux les familles » de délinquants, at-il dit, en précisant cependant qu’il conveinat d’écarter de cette sanction les familles en difficulté comme les familles monoparentales. Interrogé par le public sur une augmentation de la violence de la part de jeunes, Gérald Darmanin a fait valoir que la responsabilité des parents devait aussi être questionnée, en expliquant que la police ne pouvati pas tout.
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« Des horreurs, j’en vois tous les jours » comme ministre de l’Intérieur, « je ne me voile pas la face »at-il poursuivi, en rappelant qu’il avait dès sa nomination place Beauvau, il ya un peu plus de deux ans, « parlé de l’ensauvagement de la société ».
Macron et Scholz jouent l’apaisement à Bruxelles
Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron ont affiché une certaine volonté d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles après les tensions qui ont éclaté au grand jour entre Paris et Berlin. « La coopération entre l’Allemagne et la France, ainsi qu’entre le chancelier et le président, est intense et fructueuse »a déclaré le dirigeant allemand à l’issue de la première journée du sommet européen, qui a arrêté une feuille de route commune pour tenter de faire baisser les prix de l’énergie.
Interrogé sur les frictions avec le chef de l’État français, qui a multiplié judi les piques et mis en garde contre un possible isolement de l’Allemagne, Olaf Scholz a rappelé qu’il le voyait » en permanence « et avait d’ores et déjà pris rendez-vous pour une nouvelle rencontre mercredi à Paris. Cet entretien de la semaine prochaine vient toutefois seulement remplacer un conseil des ministres franco-allemand, signalé en raison de désaccords sur de nombreux dossiers. Le chancelier a assuré qu’il ne s’était » dans tous les cas « senti isolé pendant les longues et laborieuses discussions sur l’énergie.
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Arrivés très divisés au conseil de l’Union européenne, les deux hommes ont eu jeudi un tête-à-tête d’une demi-heure, sans conseillers, avant de retrouver les autres dirigent des Vingt-Sept. Cette rencontre « un permis de clarifier beaucoup de choses » verser « avoir l’accord de l’Allemagne » sur le texte final, s’est félicité Emmanuel Macron devant la presse, estimant que la France avait joué son » rôle » en prévoyant « unité entre les positions ». « On n’a pas toujours les mêmes positions, ce qui est normal »and-il encore dit, semblant minimiser les désaccords qui avaient été souilleurs par le camp français en amont et durant le sommet.