Il restera comme le premier cas autochtone d’arbovirose en Nouvelle-Aquitaine. L’ARS (Agence régionale de santé) indique ce vendredi qu’un patient des Landes a contracté une maladie de type arbovirose le 7 octobre, qui n’a été confirmée que le 18 octobre.
L’arbovirose est justement un type de maladie virale, qui peut être la dengue, le virus zika, ou le west nile (virus du Nil occidental), mais dans ce cas, on ne sait pas encore de laquelle il s’agit. Ces maladies sont transmises par le moustique tigre, ou le moustique culex dans le cas du nil occidental, généralement en zone intertropicale. Mais cette fois, la personne qui a contracté la maladie n’avait pas voyagé, on parle donc d’un cas autochtone.
Pas de risque « d’endémisation »
« Le patient a donc contracté la maladie localement après avoir été piqué par un moustique, qui l’avait lui-même attrapé en piquant une personne atteinte de dengue ou de zyka qui revenait de la zone intertropicale », explique Fabienne Jouanthoua, responsable du pôle. santé-environnement à l’ARS Gironde. La maladie se traduit par des syndromes pseudo-grippaux, « et le patient va bien » précise-t-elle.
Des traitements contre les moustiques seront mis en place dans la nuit de vendredi à samedi dans des périmètres de 150 mètres, à Biscarrosse et Parentis dans les Landes, et Bordeaux, Le Pian-Médoc et Le Bouscat en Gironde, où le patient s’était déplacé, dans le but de » supprimant la chaîne de transmission ».
L’ARS considère qu’il n’y a pas lieu de craindre une « endémisation » dans la région. « Contrairement à la zone intertropicale, nous avons la chance d’avoir un hiver, une période où les moustiques disparaissent. Le moustique tigre meurt et hiverne sous forme d’œuf, tandis que le culex entre en hibernation. L’hiver permet ainsi de couper toutes les chaînes de transmission : les compteurs sont remis à zéro, et des populations indemnes arrivent au printemps. « Il n’en reste pas moins qu’il faut détruire tous les gîtes larvaires autour de chez vous.