Moto GP – Grand-Prix de Malaisie : Bagnaia vainqueur à Sepang mais pas encore sacré, Fabio Quartararo limite la casse

Le titre se jouera à Valence ! Francesco Bagnaia (Ducati) a remporté dimanche le Grand Prix de Malaisie au terme d’une grosse bagarre avec son futur coéquipier Enea Bastianini (Gresini Racing). Mais l’Italien n’a « que » 23 points d’avance sur Fabio Quartararo avant l’ultime course de la saison 2022. Les Niçois se sont battus comme des fous pour monter sur le podium après être partis de la 12e place. Il faudra un scénario spectaculaire dans deux semaines pour voir le Français capter un deuxième sacre de ligne, mais il a répondu à Sepang.

Bastianini comme trouble-fête

La chute de Jorge Martin (Pramac-Ducati) après 6 boucles a accru la pression sur les prétendants. Bagnaia passe en tête, Quartararo monte sur le podium et 23 points les séparent à ce moment. Il en a fallu 25 pour franchir le drapeau à damier pour que le Turinois devance son concurrent au poteau.

Puis Enea Bastianini (Gresini Racing) s’est engagé dans la lutte pour la victoire à Sepang. Promu chez Ducati aux côtés de Pecco la saison prochaine, l’Italien lui a rendu la vie difficile, quelques semaines après que les consignes de l’écurie Borgo Panigale ont fait couler beaucoup d’encre en MotoGP. Testant son esprit, il se mit dans sa roue, dévia de sa trajectoire pour lui faire sentir sa présence avant de le dépasser au 10ème tour.

Quartararo a riposté comme un diable

Bagnaia, leader pour 18 points, aurait pu se contenter de la deuxième place, d’autant plus que Quartararo, entouré de Ducati, a vu Marco Bezzecchi (Mooney VR46) fondre sur lui. Mais il a pris des risques, travaillé méticuleusement dans la selle de Bastianini pour faire avancer les trois meilleures boucles. Pecco a signé sa 7e victoire en 2022, la première depuis Saint-Marin le 4 septembre.

Le Français a résisté au retour de Bezzecchi et a bien géré sa course. On lui promettait le pire en Malaisie, avec l’enchaînement de deux lignes droites et d’épingles à cheveux. Il a répondu présent sans se tromper. Ce podium, il ne l’avait pas remonté depuis le Grand Prix d’Autriche en août. Le Niçois sait qu’il faudra un concours de circonstances incroyable et improbable pour conserver son titre dans deux semaines (victoire impérative et 1 point maximum pour Bagnaia). Mais il n’a pas dit son dernier mot pour autant. Roulez dimanche à Valence !