L’économiste Daniel Denis a estimé que cela prouvait que la banque centrale commençait « à être sensible à l’impact de sa politique ». Plusieurs craignent que la politique agressive de la Banque du Canada ne mène à une récession.
Si le spectre de ce dernier se profile de plus en plus, et ce au niveau mondial, la BdC considère que sa principale mission est de ramener l’inflation dans une fourchette de 1% à 3%. Pour rappel, ce dernier était encore à 6,9% en octobre.
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Il s’agit toutefois d’une baisse par rapport au pic de 8,1 % atteint en juin. Ce ralentissement incite certains experts à espérer que les banques centrales reverront quelque peu leur politique agressive.
Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a ouvert la porte à un ralentissement du rythme de ses hausses de taux lors de sa réunion du 2 novembre. Toutefois, le président de la Fed a pris soin de préciser qu’il était encore « prématuré de penser à une pause dans la hausse des taux ».
Du côté canadien, la banque centrale a signalé qu’elle pourrait suspendre sa série de hausses agressives des taux d’intérêt après celle d’aujourd’hui.
Dans un communiqué, elle a fait référence à « plus de signes » indiquant que la hausse des taux d’intérêt freinait la demande intérieure dans l’économie.
Dans le même temps, la banque a souligné que l’inflation restait trop élevée et que les anticipations d’inflation à court terme restaient élevées.
Dans ses perspectives, la Banque du Canada a expliqué que son conseil d’administration évaluerait s’il était nécessaire de relever davantage le taux directeur pour équilibrer l’offre et la demande et l’inflation à l’objectif.
Avec la collaboration de La Presse Canadienne