Le cancer de la vessie, le septième le plus fréquent en France, reste souvent silencieux et ne pose problème qu’à un stade avancé. Voici les signes à connaître.
La prudence est de mise. Chaque année, le cancer de la vessie touche 13 000 nouvelles personnes en France. Généralement diagnostiquée vers l’âge de 70 ans, elle touche majoritairement les hommes, reste souvent silencieuse et n’engendre des troubles qu’à un stade avancé. C’est le septième cancer le plus fréquent en France.
Comme le rappelle l’Assurance maladie sur son site internet, la présence de sang dans les urines est le signe le plus fréquent de cancer de la vessie. On le retrouve chez environ 90 % des patients. Appelé hématurie, ce phénomène ne s’accompagne généralement pas de fièvre. Elle peut être plus ou moins abondante (urine rosâtre à rouge vif selon l’importance du saignement) ; être présents tout au long de la miction (du début à la fin du jet) ou seulement à la fin mais se produire aussi par intermittence (l’urine est parfois claire, et contient du sang à d’autres moments).
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L’importance du dépistage précoce
Parallèlement, d’autres signes doivent également vous alerter comme des infections urinaires fréquentes, une perte de poids involontaire, une sensation de fatigue mais aussi une perte d’appétit. En cas de doute, il est important de consulter rapidement son médecin car en cas de cancer de la vessie, la détection précoce de la maladie augmente considérablement les chances de guérison.
Selon l’Institut national du cancer, plusieurs causes peuvent le favoriser, comme la consommation de tabac, l’exposition professionnelle à certains agents chimiques, un traitement antérieur par radiothérapie du bas-ventre, une chimiothérapie à base de cyclophosphamide, la schistosomiase urogénitale (maladie tropicale) ou le traitement d’une tumeur de l’uretère, du bassinet du rein.
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